Qu’est-ce que le king du desert rock crade et bluesy nous a pondu comme merde electrocosmique ! Voilà la putain de réflexion que je me suis faite à la première écoute de l’album, j’ai difficilement finit l’arborescence du disque et j’ai du ruminer ma déception quelques jours avant de revenir sur chacun des titres et…finalement c’est un putain de bon album, avec quelques inégalités en  terme de composition et des relents de boite à rythme pas toujours à mon goût mais par contre parfaitement bien calibré et je dois reconnaître qu’une certaine classe se dégage de ce monument funéraire notamment grâce à cet aspect electro pop.

Alors les morceaux aux consonances rock sont toujours là, bien présent, comme le titre d’ouverture (The Gravedigger’s Song) qui sonne le glas en plein grand canyon. La pêche et l’agressivité de Quiver Syndrome apportent un souffle nouveau dans les compositions rocheuses du grand Lanegan. Harborview Hospital et Tiny Grain Of Truth sont les compos les plus éloignées de ce à quoi on pouvait s’attendre du frontman, elles me font penser à du Gary Numan première génération, la production et les outils numérique en plus évidement…c’est particulier mais très bon et toujours servit avec une classe folle. Un putain d’album qui secoue ta bite comme pour en sucer la dernière goûte. A posséder absolument car passé une certaine appréhension, ça finit par être aussi groovy et hypnotique que le cul d’une brésilienne à un cours de zumba.

Hugues