Comment décrire une œuvre musicale aussi puissante, aérienne, menaçante et paradoxalement attirante qu’est la musique de Syria ? J’en sais foutre rien car en vérité les albums du groupe se présentent comme autant d’expérience pouvant être vécu par l’auditeur aussi bien comme un émerveillement nostalgique ou une angoisse dépressive selon la sensibilité du publique mais dans tous les cas la puissance émotive des morceaux ne peut laisser personne indifférent.

Bien que possédant 5 reprises cet album n’est pas un tribute et les compos du duo n’ont rien à envier au titre de Leonard Cohen ou a celui de Rick Springfield présent sur l’opus mais je pense que pour une première approche du combo, cette rondelle est directement accessible par rapport au travail plus personnel et au combien profond de Christian Dorge et de Kira (bandante la petite et sa putain de voix ferait pousser des tétons sur un bisounours).

Un monument musical composé de rock, de jazz, de mélodies doomesque, de lyrisme servi par une production léchée assurant une ambiance de fin de siècle passé ou se partage les vocaux très personnalisés des deux protagonistes d’une histoire sombre qui fini merveilleusement mal.

Hugues.